Heure : 14h30 Date : 6 mai Température : 19°C Météo : nuageux Départ : Christophe / Relais : Stéphane Voitures en piste : 23
Le duel Spitfire VS TR4
La TR4 termine la première endurance en 19ième position, derrière la Spitfire. L’analyse de la course révèle toutefois un détail très encourageant au niveau des tours chronométrés, puisque des deux Triumph, c’est la TR4 qui est créditée du meilleur temps.En comparant les performances des deux voitures, on constate qu’elles font jeu égal dans le premier secteur. Ensuite, dans le secteur technique du jardin Beaumont, la TR4, pourtant équipée d’un pont rigide est étonnamment plus efficace que la Spitfire. Enfin, dans le dernier secteur, elle est clairement en retrait : le moteur manque de puissance dans la ligne droite, mais la TR4 conserve tout de même un mince avantage sur la ligne de chronométrage : 35 millièmes de secondes... Il n’en fallait pas plus pour motiver l’équipe avant le départ de la seconde manche !
15h30 : l’heure de pointe
Les voitures se positionnent sur la grille dans l’ordre d’arrivée de la première course, exceptée l’Alfa GTV n°50 qui est curieusement rétrogradée de trois places. Cette méprise profite directement aux deux Triumph : au volant de la TR4, Christophe, qui a signé le meilleur tour pour la n°44 partage la 9ième ligne avec Frédéric Clot, également auteur du meilleur tour pour la Spitfire. La course est lancée au feu vert...
Christophe revient sur les faits marquants de ce début de course :
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Christophe Cazala Best Lap : 1"52.334
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« Frédéric déborde la Mustang n°36 puis la Porsche n°10 dans la ligne droite : le pilote de la GT 350 n’est pas très rapide en ce début de course, et je dois rapidement le doubler pour garder le contact avec la Spitfire. Au virage de la gare, je tente un dépassement indécent à l’extérieur de la piste, au risque d’ouvrir la porte à l’Alfa GTV qui était restée en embuscade derrière la Ford Mustang. La Porsche n°26 m’emboîte le pas.
La TR4 fait l’extérieur à la Mustang Manœuvre réalisée sans trucage - Ne pas reproduire dans des conditions de circulation normale
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Dans la montée, les quatres cylindres de ma Triumph ne fléchissent pas devant le V8 de l’américaine. L’Alfa est coincée derrière la Mustang et la Porsche profite de la situation pour doubler les deux voitures au freinage du pont Oscar. La 911 me talonne jusqu’à la sortie de l’épingle du Lycée : à l’accélération, il m’est impossible de rivaliser avec les 130 chevaux du flat6...
Les Porsche n°10 et n°26 roulent désormais en formation serrée derrière la Spitfire. Sur la ligne de chronométrage, Frédéric n’a plus que quelques dixièmes d’avance : ce sera insuffisant pour rester devant dans la ligne droite.
La course se complique également pour moi car j’ai deux Alfa GTV survoltées qui s’impatientent dans mes rétroviseurs. A défaut de trouver une Mustang à proximité pour ralentir leur progression, je dois cette fois m’incliner dans la montée. Je perds provisoirement le contact avec Frédéric. Au troisième passage, alors que je viens à peine de refaire la jonction avec lui, la course est neutralisée pour évacuer l’AC Cobra immobilisée au bord de la piste au niveau de la statue Foch.
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