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Spitfire
En décembre 1963, Triumph décide de revenir officiellement à la compétition. En moins de 6 mois, la marque construit et développe 9 Spitfire "usine". 
Quatre d’entre elles sont destinées à participer aux 24 Heures du Mans : ADU 1B, ADU 2B, ADU 3B et ADU 4B.
Quatre sont destinées aux rallyes : ADU 5B, ADU 6B, ADU 7B et ADU 467B.
La 9ème voiture, ADU 8B, est une voiture d’essai et de développement et n’a jamais participé à une compétition. En 1965, une 10ème voiture en configuration rallye et volant à gauche est attribuée à Simo Lampinen : AVC 654B remporte le Monte Carlo, le rallye de Genève et le rallye Alpin [1]. | Les Spitfire aux 24 Heures du Mans |
Les Spitfire sont engagées dans la catégorie prototype, ce qui autorise un niveau de préparation plus élevé. Excepté le bloc moteur de 1147 cm3, ces voitures sont profondément modifiées :
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 Autosport (1965)
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- Caisse en aluminium,
- hard-top fastback en fibres de verre [2],
- boîte de vitesse en aluminium (TR4),
- vitres latérales en plexiglas et dotées d’une fenêtre coulissante,
- capot style Jaguar Type-E avec les phares fuselés façon type-E,
Ces prototypes n’ont plus beaucoup de points communs avec le modèle de série. Le moteur de 1147cc reçoit une culasse spécifique et des carburateurs Weber (45) pour gagner un maximum de puissance. Il développe 109cv à 7300 t/mn et ropulse les Spitfire à plus de 214 km/h.
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 Le Mans 1964 (ADU2B) David Hobbs (GB) et Rob Slotemaker (NL) termine 21ième
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Dès 1964, quatre Spitfire "usine" sont engagées aux 24 Heures du Mans. Trois se qualifient, mais la ADU 1 B et la ADU 3B ne terminent pas la course, victimes d’un accident.
En revanche, la ADU 2B (n°50 sur la photo ci-contre) finit à la troisième place de sa catégorie, juste derrière deux Alpine-Renault, et se classe 21ième du général, entre les mains de Graham Robson et de Robie Paris. Voir la vidéo
 24 Heures du Mans (1965) Les quatre Spitfire officielles construites dès 1964.
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En 1965, les Spitifre Le Mans sont équipées de culasses en aluminium plus fiables.
Parmis les 4 voitures engagées, ADU4B (n°60 sur la photo) finit 1ère de sa classe et 13ème au général. ADU3B 2ème de classe et 14ème au général. Les deux autres abandonnent.
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 ADU 7B au Rallye Alpin (1964)
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Les Spitfire connaissent aussi le succès en rallye. Dotées initiallement d’un hardtop en acier (photo ci-contre), elles sont rapidement équipées du modèle "fastback" en fibre de verre.
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 ADU 7B au Tour de France 1964 Pour le Tour de France Auto, les Spitfire sont équipées du même capot que les Spitfire LeMans, pour accroitre leur vitesse de pointe.
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ADU 7B fini 3ème de classe au rally alpin de 1964. Cette même année, ADU 7B remporte sa classe et se classe 10ème à l’issue des 6000kms de Tour de France Auto. Pour cette épreuve qui demande une bonne vitesse de pointe, elles reçoivent le même capot que les Spitfire Le Mans.
C’est encore une victoire de classe dans la course des 1000km à Paris pour ADU 5B.
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 ADU 6B (Monte Carlo 1965) 2ième de sa classe
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En 1965, ADU 6B et AVC 654B se classent respectivement 2ième et 3ième de classe au rallye de Monte Carlo.
Sur la photo ci-contre, on peut remarquer le nouveau capot doté de 2 phares additionnels et d’un projecteur central.
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 Triumph Macao Cette voiture remporte le Grand Prix de Macao en 1965 et poursuit sa carrière aux USA, sous les couleurs du team Kastner.
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La Spitfire Macao est l’une des dernières "Works Spitfire" fabriquée par Triumph en 1965 pour Walter Sulke, distributeur de la marque à Hong Kong. Dépourvue de hard-top et inspirée par la Jaguar type D au niveau de la silhouette, cette Spitfire est certainement la plus "spectaculaire".
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