Panne d’essence...
Le destin du team JMC est étroitement lié à celui du grand prix de Pau historique. L’aventure a commencé en 2001, et depuis cette date, les Triumph du team ont toujours défendu les couleurs locales dans les différents plateaux GT de l’épreuve : endurance Gentlemen Drivers, challenge ASAVE etc.Malheureusement, dans un contexte économique difficile et n’ayant pu anticiper suffisamment tôt l’évolution de la réglementation (passeport technique à refaire), l’équipe s’était résignée à faire l’impasse sur cette 9ième édition.
Changement de programme !
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Une Triumph peut en cacher une autre... La TR4 du team et la TR6 de Christian CABOT
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C’était sans compter sur l’invité surprise du week-end : l’épreuve de régularité qui est venue renforcer les 5 plateaux initialement prévus. Dommage que celle-ci ait été programmée samedi en fin d’après-midi. C’était tout de même une véritable aubaine pour l’équipe, qui a vu dans cette discipline une opportunité de s’illustrer. En effet, avec ce principe de régularité, une voiture même dotée de performances modestes, peut envisager la victoire.
Une régularité, c’est quoi exactement ?
Une Triumph locale La TR3 de LEDUC
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Cette discipline est moins facile qu’il n’y paraît, surtout pour des pilotes issus du monde de la course, synonyme de vitesse. En "Compétition", c’est assez simple à comprendre : le plus rapide gagne... En revanche, dans une "Régularité", c’est comme son nom l’indique le plus régulier qui l’emporte. Il ne s’agit en aucun cas d’une épreuve de vitesse. Pour prétendre à la victoire, il faut donc adopter une conduite précise et ne pas trop s’écarter du temps de référence (vitesse moyenne s’il s’agit d’un rallye), sous peine de recevoir des pénalités.
L’extraordinaire podium
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La République des Pyrénées édition du 29 mai 2009
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Contrairement aux épreuves de rallye ou la vitesse moyenne (inférieure à 50km/h) est communiquée aux équipages avant l’épreuve, chaque concurrent disposait de quelques tours de piste pour établir un temps de référence, puis de 30 minutes pour essayer de garder cette allure. A ce jeu, Jean-Michel a réussit l’exploit de se hisser sur la troisième marche du podium. La performance était d’autant plus belle que la TR4 n’a jamais été équipée pour ce genre d’épreuve : ni chrono, ni compteur de vitesse... tout au feeling !Une régularité sur ce circuit urbain, c’était inédit. Une Triumph dans le top 3, c’était aussi une exclusivité, mais Jean-Michel sur le podium de ce circuit légendaire, c’était simplement UNIQUE !
Emotion garantie sur fond de Marseillaise 1. Belleret (FRA) sur MGA 2. Sers (FRA) RENAULT 8 Gordini 3. Cazala (FRA) TRIUMPH TR4
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Une française au mileu des anglaises
Renault 8 Gordini n°122 L’équipage Sers-Lataste termine deuxième de l’épreuve de régularité
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Cette série spéciale Renault 8, gonflée par Amédée Gordini, se montrait particulièrement à l’aise sur les circuits sinueux comme Pau. Durant la décennie 1965-1975, les Coupes Gordini servirent de prélude au Grand Prix, et devinrent un tremplin pour les jeunes pilotes. Facilement reconnaissables grâce à ce bleu caractéristique et ces bandes blanches, les R8 Gordini offraient au public un festival de dérapages et de tête-à-queue.
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