Le comportement de la voiture suscitait beaucoup d’interrogations d’une part à cause des lourdes réparations effectuées sur le châssis (voir l’édition 2006 du Grand Prix de Pau), et d’autre part à cause des modifications apportées au niveau des suspensions avant : - barre stabilisatrice renforcée,
- amortisseurs plus fermes,
- carrossage négatif
Il était donc capital de prévoir une séance de roulage avant le 26 mai pour éviter les mauvaises surprises le jour de la course d’endurance. Cependant, en raison du retard pris dans l’assemblage de la voiture, une autre course, contre la montre celle-ci, commençait en ce début du mois de mai et son issue était bien incertaine... Le 19 mai, les travaux de carrosserie étaient presque terminés. Sept jours avant la course, alors qu’elle était disloquée et suspendue à un mètre du sol depuis plusieurs mois, la caisse était enfin boulonnée sur le châssis. Cette opération marquait une étape décisive dans le processus de remontage : toute l’équipe était d’ailleurs présente pour partager ce moment fort en émotions. A ce stade, les heures passées autour de la voiture à meuler, souder, et poncer se comptaient déjà par centaines, mais il restait encore de quoi occuper les journées de Jean-Michel et de Thierry pour venir à bout de ce chantier. L’acharnement thérapeutique portait ses fruits trois jours plus tard...
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