Les essais
Depuis 2005, les deux séances d’essais, libres et qualificatifs, ont laissé place à une unique séance de qualification de 30 minutes. Jean-Michel s’élance en premier samedi matin au volant de la Triumph ; il réalise son meilleur temps chronométré lors de son quatrième passage, mais ne parvient pas à descendre en dessous des deux minutes. A la mi-séance, Jean-Claude Pascal s’apprête à lui présenter le panneau de chronométrage pour lui signifier le changement de pilote quand, dans la délicate courbe des stands, la TR4 décroche, effectue un spectaculaire tête à queue et s’immobilise contre le rail de sécurité... Fort heureusement, les trois pilotes qui le suivent dans cette partie très rapide du circuit parviennent à l’éviter in extremis ! Dans le stand, c’est l’incompréhension : la présence d’huile sur la piste peut expliquer cette perte de contôle, mais cette hypothèse est rapidement écartée, et si une faute de pilotage peut aussi être envisagée, l’équipe pense plutôt à un problème d’origine mécanique...
Le diagnostic
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le radiateur endommagé
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De retour au paddock, Jean-Michel est navré. Pour lui, nul doute qu’il a glissé sur de l’huile ! Le rail de sécurité a laissé des traces sur le côté avant droit de la TR4 : l’aile, le capot et la calandre sont bosselés, mais sans trop de gravité.C’est en ouvrant le capot que les pannes sérieuses apparaissent et que l’origine de l’accident est clairement identifié. Le boulon de la poulie de vilebrequin s’est desserré, et il est venu percuté le radiateur. Ce dernier, très endommagé a laissé echappé le liquide de refroidissement qui est venu se déposer sur les pneus arrières. Jean-Michel avait raison, sauf que c’est son propre liquide qui était responsable du changement d’adhérence.
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